Hier La famille
des frères Coutier
Geneviève et André Coutier
1978, le jour où tout a changé…
la première commande Peugeot !
Suite à un défaut de paiement de l’un de ses clients, fournisseur de Peugeot, André Coutier prend la plume pour signaler au constructeur qu’il peut lui livrer directement les pièces.
« Quelques jours plus tard, nous recevions notre première commande Peugeot en direct. Du jour au lendemain, nous étions référencés chez un grand constructeur automobile. Cette première commande nous a fait découvrir le sérieux du monde automobile, avec des règlements réguliers, des programmes prévisionnels de livraison à trois mois, une idée des volumes annuels, ce qui nous permettait de mieux organiser les productions et les approvisionnements. C’était pour nous une évolution extraordinaire pleine d’avantages. De ce jour, notre rêve et notre volonté ont été de devenir fournisseurs des constructeurs automobiles à part entière. »
— ANDRÉ COUTIER, Président du conseil de surveillance d’AKWEL
« Pour Joseph et Roger, ses frères associés, André était leur aîné. Ils le savaient passionné de technologie, ingénieux, gros travailleur et persévérant. Ils lui firent tout de suite confiance et se consacrèrent, comme lui à la réussite de l’entreprise, travaillant en 3x8h, 7 jours sur 7. »
Françoise Coutier — sœur d’André, Joseph et Roger Coutier
Affiches créées
par Françoise Coutier
« Au fil des années, tout a changé, mais pas les principes, pas l’exigence. Le côté familial de l’entreprise a toujours donné une énergie particulière à tout ce que l’on a fait ici. Je me souviens de l’enthousiasme, du sentiment qu’on allait tous dans la même direction et de la confiance aveugle qu’on avait tous en André. Au fil des années, c’est devenu un peu plus qu’un travail pour moi, presque une famille. C’était ma vie. »
Monique Berrod — secrétaire, arrivée en 1978, 40 ans chez AKWEL.
André Coutier
« J’ai toujours pensé que je travaillerais pour MGI Coutier, AKWEL aujourd’hui, et l’idée de s’inscrire dans cette transmission donne une certaine responsabilité par rapport à la continuité. Cette histoire familiale est une fierté, mais c’est aussi un fardeau ou du moins un challenge, parce qu’il faut être à la hauteur. »
Nicolas Coutier — fils de Roger Coutier - Directeur du Business développement d’AKWEL
Des valeurs familiales,
fondatrices du modèle Akwel
Le travail, ça se voit
« Avec mes deux frères, nous avons grandi dans la culture du travail. Cet environnement nous a aguerris, donné le sens des responsabilités et de l’autonomie. Lorsque l’on demandait à notre père ce qu’il y avait à faire, sa réponse était : “Vous n’êtes pas encore assez grands pour voir le travail ?”. Je me suis toujours souvenu de cette idée : “Le travail, ça se voit”. »
— ANDRÉ COUTIER, Président du conseil de surveillance d’AKWEL
Un principe transmis à travers les générations et dans toute l’entreprise.
« Mon père m’a répété que “ Le travail, ça se voit “, et que si je ne voyais pas le travail, il ne pouvait rien pour moi, comme son père le lui avait appris. Je m’en sers beaucoup, à mon tour. Un nouveau directeur, récemment, m’a demandé : “Qu’est-ce que je dois faire ?”. Je lui ai dit : “Je n’en sais rien. Le travail, ça se voit…” »
— MATHIEU COUTIER, Président d'AKWEL
Simplicité & modestie
« Rester simple, et humble, c’est mon éducation, et ma trajectoire. Je traverse encore aujourd’hui le village en tracteur, je fais toujours mon bois. Les gens à Champfromier ne comprennent pas, ils disent, “Lui, il peut se payer tout ce qu’il veut”. Mais les palaces, ce n’est pas mon truc. Je ne suis jamais parti en vacances étant jeune, sauf une fois, au ski, avec les enfants. Sinon, nous partions deux ou trois semaines chez les beaux-parents, dans les Cévennes, et on faisait les tartes à la boulangerie. C’était ça, les vacances. »
— André Coutier, Président du conseil de surveillance d’AKWEL
Cette inclinaison pour la simplicité s’est diffusée au sein d’AKWEL jusque dans sa logique industrielle.
« J’ai toujours cherché à tuer toutes les complexités inutiles, à simplifier au maximum. Il y a un principe de base à respecter dans toute entreprise, particulièrement en production : c’est le 2S2F (Simple, Solide, Fiable, Facile à fabriquer). La véritable intelligence pour la performance est de savoir faire des choses simples. »
— André Coutier, Président du conseil de surveillance d’AKWEL
La rigueur de la gestion
Ce principe caractérise l’éthique des affaires du groupe AKWEL. Une expression la résume entièrement : la qualité du chiffre d’affaires. L’importance de ce concept s’est dessinée dès 1974.
« Traumatisés par le choc pétrolier de 1973, nous avons pris énormément de travail pour être sûrs de ne pas en manquer, sans trop faire attention aux prix qui nous étaient donnés. Nous avons connu notre premier exercice déficitaire cette année-là. C’est à ce moment qu’un ami comptable m’a conseillé de faire des fiches de prix de revient, produit par produit, pour éliminer ceux avec lesquels nous ne pouvions pas gagner notre vie. La moitié de notre chiffre d’affaires nous faisait perdre plus d’argent que l’autre moitié n’en gagnait ! Ce premier véritable échec a été notre plus grande leçon de gestion. C’est à partir de ce moment que nous avons privilégié la qualité du chiffre d’affaires sans être aveuglés par la quantité. La qualité du chiffre d’affaires est encore à ce jour le maître mot chez AKWEL. »
— André Coutier, Président du conseil de surveillance d’AKWEL
Le bon sens
« Dès la création, j’ai toujours cherché à rendre le travail facile. “Rendre le travail plus facile” est une expression que notre mère employait souvent. Comme par exemple lorsque nous posions quelque chose au sol, et qu’il fallait se baisser pour le reprendre. Elle nous disait de poser à hauteur d’homme afin de ne pas avoir à se fatiguer inutilement. Du bon sens paysan. Dès 1972, cette approche m’a poussé, lorsque l’on nous confiait un moule, à chercher à le modifier pour que ce soit plus facile lors de son montage sur la presse, ce qui nous faisait gagner beaucoup de temps et nous permettait d’avoir un meilleur taux d’utilisation de la machine. »
— André Coutier, Président du conseil de surveillance d’AKWEL
de Champfromier
C’est à Champfromier que bat le cœur d’AKWEL. Là que tout a commencé et que tout continue. Dans un village qui voit grandir la famille Coutier depuis quatre siècles.
Lorsque les frères Coutier louent une grange pour entreprendre, c’est à Champfromier. Lorsqu’ils font construire un premier atelier, c’est aussi à Champfromier. Au fil des ans, Champfromier est resté le vaisseau amiral, la terre d’élection.
— Consulter Les cahiers du patrimoine de Champfrommier, Tome 1 et Tome 2
Aujourd’hui, cet ancrage
est au cœur même
du modèle AKWEL.
« Dans un entretien d’embauche, tout doit être très clair. Si vous ne voulez pas travailler à la campagne, ne venez pas chez nous, parce qu’on est à Champfromier et que la campagne nous habite, nos origines terriennes et artisanales coulent dans nos veines. »
— MATHIEU COUTIER, Président d'AKWEL
